Issu du XVIIIe siècle, le terme hypnose vient du mot grec hupnoein qui signifie endormir. Cependant, l’hypnose n’a rien à voir avec le sommeil et correspond plutôt à un état d’« hyperconcentration détendue ».
L’hypnose classique et l’hypnose ericksonienne
Dans les traditions anciennes, des guérisseurs ou des chamans ont toujours utilisé des techniques de mise en transe comme outils de guérison. Dans la société occidentale, c’est seulement depuis le XVIIIe siècle que l’on expérimente le potentiel thérapeutique de l’hypnose. Elle aurait été « redécouverte » à cette époque par le médecin autrichien Anton Mesmer. Mais c’est à un autre médecin, le Britannique James Braid (1837-1910), que l’on reconnaît d’en avoir établi un usage médical fiable. Après sa mort, le flambeau a été repris par des Français, dont les neurologues Hyppolite Bernheim et Jean Charcot. En 1955, la British Medical Society reconnaissait à l’hypnose un rôle de procédure médicale. L’American Medical Association faisait de même quelques années plus tard.