L’invité Le théologien Emanuele Alfani écrit des propos réconfortants pour tous les malades.
Aujourd’hui, les avancés de la science et de la technique ont tendance à considérer le patient comme un numéro, sans états d’âme, oubliant de prendre en compte la dimension holistique et spirituelle de la médecine. En effet, s’il est évident que la société occidentale postmoderne a produit une approche du corps humain à son image, c’est-à -dire rationaliste et matérialiste, il faut aussi souligner que la déshumanisation engendrée par cette vision du monde, incite aujourd’hui maints thérapeutes à retourner aux origines d’une médecine hippocratique plus globale.
L’être humain n’est pas un robot à réparer mais une personne bio-psycho-sociale-énergétique et spirituelle, qu’il convient de soigner de manière multidimensionnelle et en tenant compte de ses aspirations supérieures.
Les progrès fantastiques de la science ne doivent pas faire oublier que la vie sur cette terre reste impermanente et que le concept de guérison devrait par conséquent transcender le plan physique.
Le scientisme et le biologisme actuels, la tendance à traiter plutôt la maladie que la personne malade, contribuent à la création d’une médecine allopathique, qui sait prolonger la vie, mais qui s’éloigne aussi d’un modèle de santé à visage humain.
Heureusement, parallèlement à cette évolution de la médecine, de manière complémentaire, se fait jour aujourd’hui, un désir généralisé pour des soins qui tiennent compte des véritables besoins fondamentaux des patients, en termes d’écoute, d’empathie, de compassion et de sens.
Lire la suite…